Si l’on appréhende l’aménagement du territoire comme une discipline visant à une répartition équilibrée des hommes et des activités sur le territoire national, il convient de considérer les politiques publiques œuvrant dans cette direction. Dès les années 1960, l’État a engagé une politique en ce sens, et les différents échelons de collectivités lui ont emboîté le pas. Au-delà d’initiatives ou de programmes revendiquant le label « aménagement du territoire », des pratiques privées et des politiques non dédiées revisitent l’occupation des espaces. En ce sens, l’aménagement du territoire est façonné par un foisonnement d’actions dont on peine à démêler l’écheveau et surtout à mesurer l’impact. Entre touches locales, décisions lourdes, effets de mode et évolutions sociétales, quel panorama critique pouvons-nous dresser ?