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Paris, Ville-monde : quel horizon métropolitain ?

Quels sont les arguments qui militent en faveur de l’unification du management territorial de l’agglomération parisienne ? En d’autres termes, quels sont les inconvénients d’un management territorial trop émietté ? Des interrogations auxquelles a tenté de répondre le rapport du sénateur Philippe Dallier sur le Grand Paris et que Marc Wiel décrypte en ouvrant le plus large débat

de la planification urbaine de la région Ile-de-France. Il apparaît alors que la problématique de l’architecture institutionnelle du Grand Paris contient et résume celle de l’ensemble des pouvoirs locaux. En référence aux travaux de Martin Vannier, Marc Wiel constate que l’on ne peut plus échapper à l’inter territorialité. Le besoin d’unification du management territorial est aujourd’hui une nécessité liée à la complexité d’un aménagement nécessairement autant trans-sectoriel que trans-territoires. Si certaines architectures institutionnelles peuvent être plus performantes que d’autres, aucune ne peut être considérée comme « adéquate ». Une révolution qui, selon Marc Wiel, résulte de la mobilité généralisée qui vient bouleverser la notion même de territoire, traditionnellement imaginée comme une fraction suffisamment homogène de l’espace. Dès lors, définir une architecture institutionnelle plus performante exige d’aller plus loin que de croiser seulement la nature des compétences avec des périmètres dits pertinents. Examinons avec l’auteur les raisons habituellement évoquées d’unifier le management des territoires pour isoler celles qui éventuellement réclameraient un changement de l’architecture institutionnelle, ou seulement des inflexions par rapport à ce qui existe.