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Les communs : une notion insaisissable sans un éveil des sens préalable

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L’ouvrage Les communs - Un autre récit pour la coopération territoriale est le fruit de vingt-cinq années de réflexions et de recherche impliquée, auxquelles ont participé une dizaine d’auteurs du collectif transdisciplinaire GREEN (Gestion des ressources renouvelables et environnement) du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Co-dirigé par Sigrid Aubert et Aurélie Botta, cet ouvrage a pour but d’opérationnaliser la notion subversive des communs, tout en envisageant un nouveau rapport au sensible à la fois intriguant et inspirant. Il s’agit d’un « véritable pas de côté » par rapport à nos a priori issus d’un système de pensées qui nous conditionne.

À travers cet ouvrage, le lecteur comprend que le concept des communs ne peut être envisagé que selon une approche transdisciplinaire — et non seulement pluridisciplinaire — car les différentes matières qui y sont convoquées (biologie, agronomie, mathématiques, géographie, écologie, sciences politiques, économie, droit, littérature, etc.) permettent, en entrecroisant leurs différents prismes de réflexion, d’aboutir à une vision complète et pertinente de la notion des communs. L’ouvrage vise ainsi à apporter une dimension opérationnelle à une notion déjà développée depuis les années 1990 par Elinor Ostrom avec ses huit design principles.

Les communs peuvent être définis comme des « ensembles de ressources en accès partagé et collectivement gouvernés au moyen d’une structure de gouvernance assurant une distribution des droits et des obligations entre les différents usagers (commoners) et visant à l’exploitation ordonnée de la ressource, pour assurer sa reproduction dans le long terme »1. Il s’agit ici de comprendre que ce n’est pas la nature d’une ressource, mais bien son mode de gestion, qui permet de déterminer s’il s’agit d’un commun. Aussi faut-il envisager les communs comme une institution, du latin institutio, -onis (« disposition, arrangement », « principe, système »), i. e. comme un mode de gestion permettant de produire des normes morales et juridiques encadrant la gestion d’une ressource. Partant, il nous revient de traiter telle ressource — un étang, le climat, la biodiversité, la monnaie, la culture, une langue, etc. — comme un commun. Ainsi que le rappellent les auteurs de l’ouvrage, « le commun n’est pas, il devient, par l’usage et les règles de régulation continuellement réactualisées »2.

Pour autant, si la notion des communs a largement été théorisée, sa mise en pratique effective pour éviter la « tragédie des communs »3 semble davantage ardue. Bien souvent, sont absentes les solutions concrètes pour appliquer la logique des communs à l’échelle d’un territoire pour y gérer de manière pérenne et vertueuse une ressource. C’est la raison d’être de l’ouvrage Les communs, qui vise à donner des pistes opérationnelles aux acteurs et penseurs des coopérations territoriales, des démarches d’innovation sociale, des tiers-lieux et des communs, et aux personnes ressentant les urgences écologiques et sociales, pour, in fine, créer une véritable communauté agissante.

Pour autant, si les auteurs de l’ouvrage avancent que son apport principal est sa dimension opérationnelle, nous considérons de notre côté que l’apport opérationnel n’est rien sans une prise de conscience des individus du milieu dans lequel ils évoluent. Cette conscientisation, essentielle à l’émergence d’un nouveau récit pour la coopération territoriale, ne peut exister sans un accroissement de la sensibilité des individus, car les pistes opérationnelles fournies par l’ouvrage ne peuvent seules aboutir à des solutions concrètes de la part des acteurs du « vivre ensemble ». Là est selon nous le véritable apport de l’ouvrage Les communs : celui d’ériger la part incommensurable du sensible dans notre environnement au centre de la logique des communs, car seul le sensible permet de modifier nos perceptions et systèmes de représentation, pour enfin saisir les interdépendances vitales entre tous les usagers de la Terre.

La théorisation d’un modèle alternatif de gestion des ressources et de « vivre ensemble »

L’ouvrage s’inscrit dans la continuité de concepts développés par plusieurs théoriciens, au-devant desquels se trouvent Amartya Sen, avec sa théorie des « capabilités », et Elinor Ostrom , qui a donné naissance à la théorie des communs. Selon cette dernière, de profondes interdépendances relient entre eux les mondes humains et non-humains. Ces interdépendances, notamment mises en évidence par les conséquences écologiques de la surexploitation des ressources naturelles, conduisent Elinor Ostrom à proposer de nouvelles formes de gouvernance incluant un mode de gestion commun de ressources partagées.

Les auteurs se réfèrent en outre à divers concepts clés plus particuliers. Tout d’abord, ils s’appuient sur la théorie des systèmes complexes, sans laquelle il est impossible de comprendre le monde actuel. Un système complexe, à l’inverse d’un système linéaire, est marqué par les interdépendances entre ses composantes et le fait qu’une action peut entraîner des répercussions sur une autre, laquelle rétroagit sur la première en l’amplifiant ou en l’atténuant (boucle de rétroaction). Le changement climatique est à ce titre un exemple typique de comportement d’un système complexe.

En outre, dans la lignée de penseurs tels que David Chalmers, les auteurs s’appuient sur la notion d’émergence. En substance, l’émergence est l’innovation sociale résultant des interactions et interdépendances entre les différentes composantes (usagers, ressources) d’un système, et qui se trouve être supérieure à la simple somme des comportements de ces composantes. La main invisible, en économie, en est un exemple, en ce sens que les mécanismes d’offre et de demande dans un marché parfait feraient émerger une distribution équitable des ressources. Par la suite, lorsque s’opère une prise de conscience des acteurs au sein du système, lorsque les interactions des composantes sont causalement influencées par le comportement global du système (sorte de réflexivité du global vers le local), naît ce que les auteurs appellent « l’immergence ». Ainsi, « les différents usagers de la terre et des ressources qu’elle porte s’organisent intentionnellement, par une mise en sens des perturbations »4, afin de créer un système vertueux dont ils ont conscience et pour lequel ils sont prêts à s’engager.

Les auteurs développent également d’autres concepts novateurs d’un point de vue juridique. Tout d’abord, le « droit rond », un droit décentralisé permettant l’exercice d’une citoyenneté respectueuse du droit des peuples autochtones, de manière à sécuriser les droits locaux. Ils affirment que « le droit des peuples autochtones, parce qu’il introduit le principe d’autodétermination en droit et parce qu’il contribue à la diffusion de représentation différenciée du monde, peut enrichir le droit des communs »5. En outre, les auteurs, dans un contexte de différenciation et d’expérimentation au niveau territorial, revisitent la pratique de la participation citoyenne avec le concept de « juriste errant », posture que doivent adopter les juristes pour accompagner les citoyens dans la construction et l’animation des territoires, afin de permettre une réappropriation du droit par les citoyens.

Cet ouvrage séduit par sa reconceptualisation ambitieuse des communs. Il permet aux lecteurs d’envisager d’autres approches des rapports sociaux et extra-sociaux. Il présente cependant le risque que le lecteur se perde en cours de route. En cause, l’usage d’un langage techniciste assorti de références hétéroclites et foisonnantes à des concepts et auteurs obscurs pour un lecteur non aguerri. Si nous souscrivons à l’élaboration d’une base conceptuelle et d’un lexique renouvelé pour appréhender les enjeux évoqués tout au long de l’ouvrage, nous considérons néanmoins que les auteurs auraient gagné à mieux expliciter leurs concepts, à mieux étayer leur lexique en fin d’ouvrage, ou à alerter les lecteurs sur la nécessité de maîtriser certains prérequis.

Plus problématique encore, les auteurs revendiquent avoir voulu concevoir un ouvrage complexe destiné à un profil de lecteurs exigeants (de ce point de vue-là, ils ont effectivement pleinement rempli leur objectif). Cependant, non sans paradoxe, ils souhaitent dans le même temps s’adresser à « l’ensemble des acteurs du vivre-ensemble » ressentant l’urgence écologique et sociale. Aussi, sans sacrifier la complexité de la pensée sur l’autel de la vulgarisation, cet ouvrage aurait selon nous pu adopter une approche bien plus pédagogique et intelligible par un lecteur attentif. On peut espérer, à tout le moins, que ce livre fera naître chez ce dernier une certaine curiosité et une envie de se munir des outils nécessaires à une bonne compréhension du concept de communs, afin de lui permettre de s’autoriser à son tour à imaginer de nouveaux modes de coopération territoriale.

La nécessaire opérationnalisation de l’approche par les communs

Si les auteurs posent une large base théorique à l’approche par les communs, leur objectif premier reste son opérationnalisation, afin que les lecteurs se saisissent des outils fournis dans l’ouvrage pour pouvoir transformer la société et répondre aux enjeux écologiques comme sociaux. Selon les auteurs, cette opérationnalisation ne peut se faire qu’à l’échelle du territoire, qui seul permet les solidarités, l’innovation, et la transformation. Dans l’ouvrage, deux outils sont mis à disposition de l’opérationnalisation : la modélisation et l’expérimentation.

D’une part, la modélisation consiste à analyser une situation concrète pour déterminer les enjeux, les parties prenantes, les différents intérêts en présence et les relations d’interdépendances entre les usagers, pour essayer de trouver un équilibre dans lequel le vivre ensemble est possible. Le chapitre 4 « Faire commun avec les non-humains » présente un exemple de modélisation, au bord de l’Hérault, fleuve sur lequel coexistent différents usagers : des pêcheurs, des touristes, des poissons, des commerces, et des loutres qui réapparaissent après 70 ans d’absence. Les auteurs montrent que tous ces usagers peuvent se percevoir comme des concurrents pour l’utilisation d’une ressource. Pourtant, en s’intéressant aux besoins de chacun et en prenant conscience de leur interdépendance, les différents usagers du fleuve peuvent expérimenter le « vivre ensemble ». Par exemple, pourrait exister une tension entre les pêcheurs et les loutres autour du poisson. Pourtant, le « vivre ensemble » est possible. En premier lieu, il s’agit de comprendre les besoins de chacun, car la peur des pécheurs est d’abord liée à leur manque de connaissance. En effet, les usagers peinent à comprendre le fonctionnement de la loutre qu’ils n’avaient pas vue depuis les années 1950. Pourtant, les loutres ne menacent pas l’existence des poissons. Contrairement à certains humains, si elles remarquent que les poissons se font de plus en plus rares, les loutres baissent leur niveau de consommation pour s’assurer que la ressource ne disparaîtra pas. En outre, la vente de poisson capturé est interdite, la pêche demeure donc une activité de loisir. Les pêcheurs ne menacent donc ni la consommation de poisson des loutres, ni leur présence sur le territoire. Par conséquent, en s’informant, les usagers prennent conscience que leurs besoins ne sont pas antagonistes, et peuvent même être complémentaires. Ils perçoivent davantage les relations d’interdépendance et la possibilité de faire commun. La loutre bénéficie d’un fort capital sympathie, et sa présence renforce les activités aquatiques, dont la pêche et le tourisme. Ainsi, les pêcheurs ont tout intérêt à percevoir les loutres comme des alliés. De leur côté, les loutres sont aussi protégées par les autres usagers. En effet, les responsables de l’ouverture des voies de circulation sur les cours d’eau peuvent alerter sur les règles à respecter pour que les humains et les non-humains puissent vivre ensemble.

D’autre part, l’expérimentation est selon les auteurs la meilleure façon d’apprendre et de se projeter. En effet, les conclusions que les individus tirent de leur expérience vécue ont beaucoup plus d’impact que n’importe quelle idée préconçue qu’on leur exposerait. Il s’agit donc d’offrir à chaque acteur une expérience de « vivre ensemble » et de faire commun pour qu’il puisse s’en saisir et l’appliquer sur son territoire. Les principaux outils d’expérimentation fournis par les auteurs consistent en des jeux de rôle, notamment celui du ReHab (Ressource Habitat6). Celui-ci consiste pour des joueurs à coordonner leurs actions pour permettre à des usagers humains et non humains de partager une ressource. Ainsi, chaque participant autour du plateau de jeu a un rôle (agriculteurs, oiseaux, etc.). Les règles du jeu sont réduites au minimum et les précisions sont fournies à mesure que la partie progresse. Le but est d’amener les individus à se questionner sur la situation, afin qu’ils prennent conscience par eux-mêmes de la marge de manœuvre qu’ils possèdent pour agir. S’ils ne permettent pas une transposition immédiate dans le réel des solutions trouvées lors du jeu de rôle, ces expérimentations participent d’un apprentissage itératif qui permet d’introduire de nouveaux éléments dans le récit des usagers, lesquels seront dès lors plus à même de s’engager.

Toutefois, même si l’opérationnalisation de la théorie des communs est présentée comme urgente, les outils donnés dans l’ouvrage ne permettent pas véritablement sa mise en œuvre. En effet, la modélisation et l’expérimentation permettent d’analyser de manière concrète une situation très précise, et ne sont que difficilement transposables à d’autres situations de la vie quotidienne.

Le rapport au sensible, condition sine qua non à l’opérationnalisation des communs

C’est la raison pour laquelle nous ne soutenons pas que l’apport principal de l’ouvrage correspond à l’ensemble des pistes opérationnelles fournies, du moins pas en l’état. En effet, si les outils fournis peuvent être opérationnels, ils ne sont pas véritablement concrets pour celui qui devrait s’en saisir. Des outils ne sont en réalité opérationnels que pour ceux qui ont conscience de la manière de les utiliser. C’est là qu’intervient selon nous le véritable apport de l’ouvrage Les communs : le sensible.

En effet, le sensible, en tant que capacité de perception et de sensation, peut permettre de changer notre façon de voir les choses. Avoir conscience de ce qui nous entoure, de notre milieu, des interdépendances de ses composantes humaines et non-humaines, est une condition sine qua non à l’émergence d’acteurs du « vivre ensemble » et du « faire commun ». Le sensible précède et transcende n’importe quelle piste opérationnelle présentée dans l’ouvrage. Le sensible pousse aux solidarités écologiques et sociales. Il permet « l’immergence » évoquée supra, il offre à chacun de se sentir et de se savoir usager de la Terre et des ressources qu’elle porte, pour, ensuite, agir et s’engager selon le mode de gestion et d’organisation des communs. L’idée est ainsi, comme l’explique Bruno Latour, de passer de la vision actuelle, anthropocentrée et individualiste, d’un territoire « dans lequel on vit », à une conception plus écologique d’un territoire « dont on vit ».

En clair, l’autre récit que cherchent à développer les auteurs de l’ouvrage Les communs nous apparaît être celui du sensible. Le sensible est ce qui permet de faire sens, il permet de percevoir ce qui nous était jusqu’alors inconnu, de révéler une part imperceptible du vivant et ainsi de bouleverser nos systèmes de représentation et nos certitudes. C’est la raison pour laquelle l’émergence du concept des communs dans l’action territoriale doit passer par l’imaginaire, puisqu’elle requiert de ressentir et de comprendre les perceptions des différents usagers d’un milieu. Seul le sensible permet d’élargir ainsi la sphère de « concernement » des individus, lesquels, une fois leurs sens éveillés et leurs certitudes remises en questions, pourront mettre en place de manière aussi large que spontanée les pistes opérationnelles développées dans l’ouvrage Les communs.

C’est pourquoi nous pensons que le sensible doit précéder les solutions pratiques, car nul n’agit complètement par rationalité. En effet, un outil opérationnel peut se trouver bien inutile s’il apparaît parfaitement abstrait aux yeux des individus qui sont censés s’en saisir. Partant, le sensible permet de rendre les outils mis en avant dans l’ouvrage davantage concrets, et donc pleinement opérationnels. Fournir des outils opérationnels sans même toucher les individus par le sensible, reviendrait à réifier un imaginaire qui ne s’est même pas construit. Sans ce rapport au sensible, la logique des communs risque de ne toucher qu’une communauté épistémique, déjà convaincue par la logique des communs et qui a déjà construit son propre récit. C’est pourquoi le lecteur profane, qui pourra rencontrer des difficultés à lire cet ouvrage, ne doit pas y chercher un canevas pour appliquer la théorie des communs sur son territoire. Les outils opérationnels mis en avant lui sembleront bien peu concrets, et de sa frustration risquerait de naître une méfiance envers une théorie des communs inexploitable à ses yeux. Toutefois, le lecteur profane pourra trouver dans cet ouvrage un voyage personnel et une ouverture artistique et poétique qui, par une référence au sensible qu’il faut saisir tout au long de l’ouvrage, attisent la curiosité et donnent l’envie de se plonger tout entier dans la logique des communs. C’est seulement à partir de ce moment que le lecteur, mû par sa sensibilité et une conscience écologique et sociale accrue, pourra peu à peu faire siennes les pistes opérationnelles développées dans Les communs.

Notamment, le lecteur pourra laisser son esprit se perdre dans la dizaine de photographies artistiques de Jonathan Lhoir, issues non pas de montages numériques mais de procédés photographiques mis en place directement sur le terrain (exposition multiple, pose longue, mouvement intentionnel, etc.). Cela permettra au lecteur de laisser naître ou renaître en lui une certaine sensibilité envers le vivant. Par la beauté de l’art et de la nature, ces photographies permettent de nous abandonner à un imaginaire salvateur nous donnant la liberté d’envisager le milieu qui nous entoure différemment, selon d’autres perceptions, selon une sensibilité nouvelle. Cette ode au sensible peut surprendre, mais elle est en vérité la clé de voûte de la théorie des communs, car si seul le sensible peut permettre l’émergence pratique des communs, seule une approche par les communs permettra de renouer avec le sensible, que nous perdons de jour en jour dans notre société aseptisée et détachée du vivant.

En conclusion, l’ouvrage Les communs est plein de promesses en termes d’opérationnalisation de la théorie des communs, mais risque de décevoir le lecteur pour lequel cette notion demeurait inconnue ou mystérieuse jusqu’alors. En effet, seuls les acteurs aguerris au « vivre ensemble » et au faire commun pourront utiliser en l’état les outils opérationnels présentés, tandis que les d’autres auront bien des difficultés à appliquer de manière concrète ces solutions à l’échelle de leur territoire ou dans leur quotidien. C’est pourquoi l’opérationnalisation des communs doit être accompagnée, et même précédée, d’une sensibilisation, laquelle permettra d’élargir sa sphère de « concernement » et de modifier sa perception du territoire « dont [il] vit » (Bruno Latour). Son système de représentation ainsi modifié, le lecteur saura davantage déceler les interdépendances entre les usagers d’un milieu. Ce n’est qu’alors qu’il sera enclin à s’approprier les outils opérationnels développés dans l’ouvrage, dont il saisira, de manière sensible, toutes les subtilités et potentialités.

Emma Angelelli, Jeanne Barre, Baptiste Coinet

1 B. Coriat, « Communs (approche économique) », dans Marie Cornu, Fabienne Orsi et Judith Rochfeld (sous la dir. de), Dictionnaire des biens communs, Paris, Presses universitaires de France, 2017, p. 267-268.

2 S. Aubert et A. Botta (dir.), Les communs - Un autre récit pour la coopération territoriale, édition Quae, 2022, p. 144.

3 Théorie issue de l’article « The Tragedy of the Commons » paru en 1968 dans la revue Science, dans lequel le biologiste Garrett Hardin a expliqué que des individus, motivés uniquement par leur intérêt personnel et forts de leur logique rationnelle, finissent toujours par surexploiter une ressource limitée qu’ils partagent avec d’autres individus.

4 S. Aubert et A. Botta (dir.), Les communs, op. cit. p. 150

5Ibid. p. 86.

6 Voir pour plus de précisions les informations sur le site : CORMAS - Ressources naturelles et simulation multi-agents (CIRAD), modèle du ReHab, consultable sur : http://cormas.cirad.fr/fr/applica/rehab.html (consulté le 30/12/2022).